NOTES
Hugo traduit en latin la question formulée en français par Pierron sans s'aviser qu'elle était posée en grec -et parlait de Dionysos, non de Bacchus, mais tous les contemporains emploient les noms latins de la mythologie grecque. A. Pierron (Notice, ouvrage cité, p. XV-XVI) la retraduit même en langage judiciaire ou parlementaire: « La légende de Bacchus avait fourni, durant de longues années, aux poètes dithyrambiques une matière abondante et variée. A la fin, les poètes pourtant se fatiguèrent de répéter ce qu'on avait redit cent fois avant eux: aux louanges de Bacchus ils ajoutèrent celles de quelques autres dieux, ou même de certains héros des vieux âges. Il ne leur fallut que du talent pour se faire pardonner cette audace. A Sicyone, ce fut mieux encore. On ne se contenta pas de faire à Bacchus sa place plus petite; on l'évinça absolument du dithyrambe, et Adraste, le héros national des Sicyoniens, eut seul les honneurs du chant tragique et de l'antique ronde. La première fois qu'un poète en usa ainsi, les assistants étonnés s'écrièrent: « Quel rapport ceci a-t-il avec Bacchus? [Note:] Cette expression passa en proverbe, pour dire: A la question! »